The Commission 8 «Palaeolithic of Eurasia» of the UISPP, founded in 1976 during the IX Congress UISPP in Nice (France), is to bring together and synthesize the results of archaeological excavations and studies on the knowledge of the Upper Palaeolithic in Eurasia: peopling, territories, cultures, environments, dating, stone and bone industries and art. The commission quickly brought in a few years, a representative panel of specialists of the Upper Paleolithic European, native of almost all countries of Europe. In 40 years of activity, it organized conferences on a quasi-annual time from the World Congress UISPP of Nice (1976) to Burgos (2014) as between congresses. They were all published, mainly in the acts of the Congress, in the BAR and in the collection ERAUL (Liege). The commission also publishes a five-year report about excavations and research on the European Upper Paleolithic, country by country. His work led to a unique synthesis on the European upper Palaeolithic in the context of the UISPP.
La Commission 8 « Paléolithique supérieur de l’Eurasie » de l’UISPP, fondée en 1976 à l’occasion du IX° congrès UISPP de Nice (France), a pour objet de mettre en contact et de synthétiser les résultats des fouilles archéologiques et des études sur la connaissance du Paléolithique supérieur en Eurasie : peuplements, territoires, cultures, environnements, datations, industries lithiques et en matières dures animales et art. La commission a rapidement regroupé en quelques années, un ensemble représentatif des spécialistes du paléolithique supérieur européen, originaire de quasiment tous les pays d’Europe. En 40 ans d’activités, elle a organisé des colloques sur un rythme quasi-annuel dans le cadre des congrès mondiaux UISPP de Nice (1976) à Burgos (2014) comme entre les congrès. Ils ont tous été publiés, principalement dans les actes des congrès, dans les BAR et dans la collection ERAUL (Liège). La commission publie également un bilan quinquennal des fouilles et des recherches sur le paléolithique supérieur européen, pays par pays. Ses travaux ont permis de réaliser une synthèse sur le Paléolithique supérieur européen unique dans le cadre de l’UISPP.
PRESIDENT: Marcel OTTE - Service de Préhistoire Université de Liège. Marcel.Otte@ulg.ac.be SECRETARY: Lioudmila IAKOVLEVA: Institut d'Archéologie de l'Académie des Sciences d'Ukraine, CNRS UMR 7041 ArScAn. l.iakovleva@wanadoo.fr VICE-PRESIDENT: Josep Ma FULLOLA i PERICOT : Departament de Prehistòria, Història Antiga i Arqueologia. Facultat de Geografia i Història, Universitat de Barcelona. fullola@ub.edu
Le 21 octobre 2020, notre collègue et ami Paolo Gambassini nous a quittés.
Paolo Gambassini (pour tous "Gamba") a été membre de 2003 à 2012 de la commission 8 (Paléolithique supérieur de l’Eurasie) au sein de l'Union Internationale des Sciences préhistoriques et protohistoriques. Géologue et préhistorien, il a travaillé sur d'importants sites préhistoriques italiens, en consacrant la plupart de sa vie professionnelle à l'étude du paléolithique de la Campanie (Grotta della Cala, Grotta et Riparo del Poggio, Grotta di Castelcivita, Riparo del Molare) et des Pouilles (Grotta del Cavallo, Riparo l'Oscurusciuto et Grotta di Santa Croce). Il a mené aussi des recherches sur la culture du galet en Calabre (province de Catanzaro) et sur le Paléolithique moyen-inférieur de la Toscane (terrasses de l'Alta Val Tiberina et du Valdarno) souventen continuant les investigations de son maitre, le professeur Arturo Palma de Cesnola (qui nous a quittés le 9 juillet 2019). Avec ses publications sur l'Uuzzien et le Protoaurignacien des grottes de Castelcivita et de Cala, il a apporté une contribution fondamentale à la connaissance de la transition Paléolithique moyen-paléolithique supérieur en Italie.
J’ai appris par Marcel Otte et Lioudmila Iakovleva le décès de notre collègue Fréderic Bazile en mai 2021 Je voudrais évoquer son souvenir pour les membres de l’UISPP, particulièrement pour ceux de la commission « Paléolithique supérieur d’Eurasie », et surtout pour ceux qui ne l’ont pas beaucoup connu.
Nous étions de la même génération, celle des années 70, génération un peu sacrifiée en France car les postes du CNRS s’étaient raréfiées avec la fin des trente glorieuses avant la relance après 1981 sous la présidence de François Mitterrand
J’ai rencontré pour la première fois en septembre 1976, Fréderic Bazile au IX° congrès UISPP à Nice, et, face à la commission 8 naissante, mais avec déjà tous les spécialistes européens présents, Marcel Otte, Frédéric et moi, étions les petits jeunes prometteurs. Marcel avait soutenu cette année-là sa thèse sur « le paléolithique supérieur ancien en Belgique » et était encore aspirant FNRS et Frédéric avait soutenu une thèse en sciences la même année sous le titre « Le paléolithique de la costière méridionale dans son contexte géologique » puis une seconde en archéologie en 1977 sous le titre « Recherches sur le passage du Würm ancien au Würm récent et sur le début du Würm récent en Languedoc oriental », les deux sous la direction de M. Escalon de Fonton (sauf erreur de ma part). Et j’avais soutenu en juin une maîtrise sur « Contributions de l'Analyse des Données à l'étude de l'outillage de pierre taillée» dont je présentais les principaux résultats à Nice. Ce fut aussi, les débuts de la série ERAUL et du premier bilan quinquennal du paléolithique supérieur européen. La grande histoire de la commission 8 commença, à l’origine deux commissions distinctes qui fusionnèrent rapidement, sous l’impulsion de J. Kozlowski et qui devint rapidement à l’intérieur de l’UISPP une petite académie des spécialistes du paléolithique supérieur européen, où il fallait être membre, représentant son pays.
Les publications de F. Bazile en Préhistoire ont été particulièrement précoces et, comme souvent à cette époque, généralistes. Son premier article dans le BSPF date de 1964 !
Les travaux qui le firent connaître et entrer au CNRS, concernèrent deux sites aurignaciens fouillés au début des années 1970, La Laouza et l’Esquicho-Grapaou, des sites qualifiés d’Aurignacien 0 (communication en 1974 au congrès SPF de Martigues) puis d’Aurignacien primitif (1981) puis d’Aurignacien initial (communication en 1995 au congrès SPF de Carcassonne), que l’étude géologique plaçait avant l’épisode froid de l’Aurignacien ancien, que la présence de lamelles Dufour rapprochait du Protoaurignacien de G. Laplace mais dont l’absence de bonnes datations radiocarbone rendait l’attribution fragile (il fallut attendre les très récents progrès d’élimination des carbones parasites pour avoir des dates enfin compatibles avec la stratigraphie géologique (Barshay-Szmidt, Bazile & al. 2020). En pleine bataille entre G. Laplace et les Bordes sur la question du Protoaurignacien, il fallut tout la qualité des travaux de F. Bazile et le soutien et l’autorité scientifique de M. Escalon de Fonton pour que la carrière de F. Bazile ne s’arrêta pas aux portes du CNRS. Il m’avait demandé de vérifier statistiquement si le décompte typologique permettait de confirmer l’ancienneté de cet Aurignacien de La Laouza, et ces résultats qui confirmèrent cette ancienneté furent publiés dans la monographie du site de La Louza publiée en 1981 (Bazile & al. 1981). L’intégration que je pu faire ensuite de toutes les données connues en 1990 sur l’Aurignacien ancien et le Protoaurignacien, après des calculs complexes pour extraire l’information des décomptes Laplace et des listes Sonneville-Bordes et Perrot, furent communiquées au congrès de Bratislava en 1991 et publiées en 1993 (Djindjian, 1993). Elles prouvaient l’existence d’un Aurignacien 0 ou Protoaurignacien et sa distinction avec l’Aurignacien ancien (ou I) et sur la base d’une distinction typo-technologique multicritères. L’ancienneté du site de La Laouza y était bien confirmée. Sa communication au 24° congrès SPF de Carcassonne en 1994 donne les résultats d’une analyse des correspondances qui met évidence très clairement pour le midi méditerranéen, trois faciès chronologiques : aurignacien initial, aurignacien ancien et aurignacien évolué (Bazile, Sicard, 1995)
Ce furent alors à partir des années 1995, les débuts de la « chaine opératoire » en préhistoire paléolithique et la mise en avant de la présence de lamelles Dufour (qui ne sont cependant qu’un des critères caractérisant le Protoaurignacien) qui eut plusieurs inconvénients : tout industrie possédant des lamelles Dufour à fine retouche inverse (le comptage dérivant souvent hélas vers toutes sortes de lamelles retouchées) diagnostiquait un Protoaurignacien (au point qu’il y eu plus de Protoaurignacien que d’Aurignacien ancien et évolué publiés dans ces vingt dernières années !) ; toutes industries situées stratigraphiquement sous un Aurignacien ancien, sans lamelles Dufour, même avec des dates radiocarbone très anciennes étaient exclues ; les travaux précurseurs de G. Laplace, de F. Bazile, de J. Hahn, d’A. Broglio, et bien d’autres étaient oubliés (cf. note 1 sur la position de F. Bazile sur les lamelles Dufour). Frédéric Bazile, à ce sujet, ironisait en disant que son Aurignacien initial n’était rien d’autre que le « Mochien méditerranéen » du docteur. Cheynier que celui-ci avait décrit en 1965 dans son livre de vulgarisation « Comment vivait l'Homme des cavernes à l'âge du Renne », dont il recommandait toujours la lecture (Cheynier, 1965).
M. Escalon de Fonton, forma de nombreux élèves, dont plusieurs eurent des destins célèbres, comme Henry de Lumley et Jean Guilaine. Ceux de la dernière génération, se partagèrent le paléolithique supérieur du grand Sud-est, Frédéric Bazile pour le Languedoc oriental et Gérard Onoratini pour la Provence. Par ailleurs, Dominique Sacchi était installé en Languedoc occidental tandis que Jean Combier en tant que directeur de circonscription préhistorique Rhône-Alpes contrôlait l’Ardèche. Il fallait en outre considérer une grande Aquitaine sous la direction de F. Bordes et D. de Sonneville-Bordes (et de leurs nombreux élèves), un grand bassin parisien sous la direction d’A. Leroi-Gourhan et M. Brézillon, une Armorique sous la direction de P.-R. Giot. A. Tuffreau, jeune chargé de recherches au CNRS réanimait le Nord de la France (et particulièrement la vallée de la Somme) et H. Delporte, directeur bénévole des Antiquités préhistoriques d’Auvergne, réussissait à y dynamiser les recherches. Il restait une Occitanie (avec le versant Nord des Pyrénées) que le très respecté A. Méroc avait transmis à J. Clottes et le pays basque où G. Laplace était reclus. Cette féodalité des recherches préhistoriques en France n’était pas sans créer des querelles de frontières et des obligations de vassalité, qui perdurent encore aujourd’hui. Dès le départ en retraite de M. Escalon de Fonton, qui abandonna totalement la préhistoire pour l’Histoire des religions, ce fut le cas entre F. Bazile et G. Onoratini, à propos notamment de la célèbre grotte de La Salpétrière, stratigraphie de référence du grand Sud-est dont le site était dans le territoire du premier et les collections des fouilles Escalon sous le contrôle du second.
Beaucoup de membres anciens et récents de la commission 8 n’ont pas connu Frédéric Bazile, simplement parce qu’il n’était pas membre de la commission ! Dominique Sacchi et Gérard Onoratini représentaient le midi de la France et la commission 8 veillait à ne pas trop multiplier les membres représentants d’un même pays. Et la France avait déjà cinq représentants ! Il fut invité pourtant en 1985 à la réunion de Sireuil (où j’étais également présent) et publia dans le bilan quinquennal. Mais Frédéric Bazile ne fut pas invité à rejoindre la commission 8 et le ressentit comme une humiliation au point de décider de ne plus venir aux congrès mondiaux de l’UISPP.
Cette attitude était sans doute liée à son caractère entier, qui l’amena à un isolement volontaire, aggravé par son divorce avec sa première épouse Evelyne Bazile-Robert : son propre laboratoire dans des locaux prêtés gratuitement par la municipalité de Vauvert, sa propre revue « Etudes quaternaires languedociennes » (dont le premier numéro fut la monographie de la Laouza), ses chantiers de fouilles sur son territoire de recherches et sa maison de maitre à Vauvert où il vivait avec sa seconde épouse, préhistorienne, Catherine Bazile-Monnet et ses deux enfants, à qui l’UISPP présente ses condoléances.
Il fit cependant quelques efforts pour raviver ses réseaux quand il voulut passer directeur de recherches au CNRS (il passa son habilitation en 1998) et quand il essaya de devenir professeur à Montpellier dans les années 2005. Bien que n’ayant assuré sur toute sa carrière que peu heures de cours (ce qui lui fut reproché), il fut mortifié de voir son dossier recalé par la commission du CNU, ce qui mit fin à son ambition universitaire quoiqu‘un poste de professeur lui était vraisemblablement réservé à l’université de Montpellier.
Les années 1980 furent celles des fouilles du magnifique site magdalénien de plein air de Fontgrasse, qui ne firent l’objet que d’une publication partielle mais spectaculaire dans Gallia Préhistoire. (Bazile et al. 1989). Ce site ne fut pas daté pour les raisons évoquées plus haut (il ne croyait pas à la fiabilité des datations radiocarbone comme d’ailleurs M. Escalon de Fonton et G. Onoratini) et F. Bazile l’avait attribué à un Magdalénien moyen (comme beaucoup de préhistoriens du midi de la France qui refusaient le terme Badegoulien et qui continuaient à utiliser le terme de Magdalénien ancien, ce qui laissait peu de place entre un Badegoulien//Magdalénien ancien et un Magdalénien moyen). Il était d’accord avec moi que Fontgrasse était plus ancien que les sites Magdalénien moyen du Languedoc occidental fouillés par D. Sacchi (Gazel, Canecaude) mais cela restait pour lui un Magdalénien moyen. C’est à la table ronde SPF de Chambéry (1999), où nous étions assis côte à côte, qu’E. Ladier présenta les niveaux magdaléniens les plus anciens du site de l’abri Gandil en Aveyron avec des pointes à cran semblables à celles de Fontgrasse. L’affaire était entendue ! L’existence d’un Magdalénien inférieur aquitain polymorphe, que nous avions proposé dans le paléolithique supérieur européen (Djindjian & al. 1999) était confirmée (Bazile, 2006a).
En 1995, au congrès SPF de Carcassonne en 1995, il y eut entre nous une discussion sur l’Aurignacien terminal, dont les spécialistes du midi de la France soulignaient la perduration (sur la base de mauvaises dates radiocarbone) mais surtout sur les fameux niveaux d’Aurignacien « terminal » définis par M. Escalon de Fonton à La Salpétrière. Ma communication proposait de définir ces niveaux comme protosolutréens. Frédéric Bazile s’en offusqua. Le contexte était délicat. Le niveau avait fait l’objet d’une fouille par M. Escalon de Fonton qui ne tamisait pas à l’eau (au mieux) et de F. Bazile qui tamisait. Le niveau n’était pas riche et pour atteindre la centaine d’outils, les deux séries furent réunies. Les grattoirs aurignaciens étaient des nucléus à lamelles. La série de F. Bazile était riche en lamelles à dos, celle de M. Escalon de Fonton très pauvre du fait du tamisage défectueux. F. Bazile défendit l’honneur de son maitre. Nous nous expliquâmes ensuite car nous étions d’accord sur le fond et Frédéric Bazile proposa le terme de Pontigardien plutôt que celui de Protosolutréen qu’il n’aimait pas, restant ainsi fidèle à la tradition régionaliste de son école. A l’occasion d’un déjeuner, j’essayais, avec l’aide de Dominique Sacchi, de réconcilier, Frédérique Bazile et Gérard Onoratini. Ce fut hélas un échec et la brouille continua de plus belle.
Le site des Piles-Loins était un Badegoulien de plein air. Les datations radiocarbone étaient faites sur des charbons de bois dont certains avaient percolés à partir des niveaux holocènes. Frédéric Bazile eut l’idée de déterminer ces charbons de bois et de ne dater que des espèces d’environnement pléistocène. Les datations furent alors correctes ce qui contribua à le réconcilier avec les datations radiocarbone (Bazile, 2006b).
Le dernier site important qu’il fouilla dans les années 2000 fut un site de plein air gravettien, La Treille dont il intégra les résultats dans une synthèse sur le Gravettien du midi de la France (Bazile, 2009).
En bon géologue, Frédéric Bazile s’intéressa à la question des origines des matières premières lithiques dans le midi de la France. J’avais remporté un projet Econet sur ce sujet en 2004, mettant en contact les Ukrainiens, pour qui c’était un projet nouveau, les Hongrois (Katalin Biro) pionniers sur ce thème de recherche et les Français, F. Bazile et Sophie Grégoire L’avance de nos collègues du Musée historique de Budapest sur les lithothèques fut une révélation et inspira nos recherches postérieures, en particulier celles de F. Bazile et S. Grégoire sur le midi de la France dans le cadre d’un projet de lithothèque régionale (Grégoire, Bazile, 2005).
Frédéric Bazile eut deux élèves. Sandra Sicard réétudia l’Aurignacien de La Laouza et de l’Esquicho-Grapaou sous l’angle des procédés de débitage (Sicard, 1994). Son travail inspira beaucoup la thèse de François Bon. S. Sicard est actuellement responsable d’opération à l’INRAP. Guillaume Boccaccio fit une thèse sur le Salpétrien ancien, qui fut révisé fort justement comme un Episolutréen languedocien (Bazile, Boccaccio, 2008).
Frédéric Bazile était un remarquable préhistorien, bon géologue, fin typologiste et excellent fouilleur. Il connaissait parfaitement tous les coins et recoins de son territoire du Languedoc oriental. Il n’était pas le préhistorien des grandes synthèses (car toujours fidèle à une école régionaliste) et encore moins celui des paradigmes fumeux ou des fonds de commerce fructueux. Enthousiaste et bon vivant (quoique trop fumeur), il était toujours un hôte agréable pour ceux qui faisaient le détour par Vauvert. C’est pourquoi, les préhistoriens français ont toujours eu une grande estime pour lui et pour son œuvre scientifique. L’UISPP regrette de l’avoir perdu comme elle doit regretter de ne pas en avoir fait un membre de la commission 8.
François Djindjian Gontsy (Ukraine), juillet 2021
REPORT OF THE COMMISSION - 2018
Bilan des activités 2014-2018
Chers amis, chers collègues, En vue du Congrès de Paris (juin 2018), nous préparons l’édition des activités menées depuis le Congrès de Burgos (2014). Chacun d’entre vous est invité à préparer une contribution illustrée, entre 10 et 20 pages, relative aux recherches et résultats acquis en tous domaines sur les civilisations. Voyez bien qu’il ne s’agit pas seulement de vos propres travaux ni synthèses, mais de ceux qui concernent votre Région. Symétriquement, sentez-vous libres de solliciter d’autres auteurs compétents parmi vos proches, soit à qui vous déléguez cette rédaction, soit à qui vous confiez une partie d’une tâche considérée comme trop lourde pour traiter de cette Région dans un seul chapitre. Dans les deux cas, veuillez m’en avertir au préalable afin d’organiser le volume en termes de masses. Voyez bien également qu’un membre de notre Commission ne sera pas nécessairement l’auteur du chapitre dont il assume la représentation au sein de l’Union. Toutefois, la responsabilité de cette délégation vous incombe. Par exemple, de mon côté, je vais faire appel aux personnalités suivantes : Nicolas Zwyns (Mongolie), Andrei Krivochapkine (Sibérie), Damien Flas (Asie Centrale) et Pierre Noiret (Bénélux). L’édition scientifique sera assurée par Damien Flas (damienflas@yahoo.com) et Pierre Noiret (pnoiret@ulg.ac.be). L’édition pratique sera une grande première ! : nous inaugurons la toute nouvelle série des Actes spécifiques à notre Union, assumée par Marta Arzarello (rzrmrt@unife.it). Et sous l’égide de notre nouveau Bureau : Janusz Kozlowski (Président), Luis Osterbeek (Secrétaire Général) et François Djindjian (Trésorier). N’hésitez pas à nous contacter en cas d’hésitations quant aux formules à suivre. Les versions définitives doivent parvenir pour février 2018 ; mais une réaction immédiate quant à leur conception paraît opportune ! Marcel Otte, Président (marcel.otte@ulg.ac.be) Lioudmila Iakovleva, Secrétaire (l.iakovleva@wanadoo.fr) (please, send your reports for February 2018)
Réunion de la Commission du Paléolithique supérieur d’Eurasie de L’UISPP à Burgos, 2014. Josep Ma Fullola i Pericot, Marcel Otte, Lioudmila Iakovleva, Lawrence G. Straus, Carmen Cacho, Federico Bernaldo de Quiros, Martin Oliva, François Djindjian, Pilar Utrilla, Ivor Karavanic , Harald Floss, Sergey Lev, Andrey Sinitsyn.
Paris, 2018. Federico Bernaldo de Quiros, Anna-Maria Ronchitelli, Pilar Utrilla, Vasile Chirica, Marcel Otte, Lioudmila Iakovleva, Josep Ma Fullola i Pericot, Janusz Kozlowski, Zsolt Mester, Valentin Codrin Chirica, Sergey Lev, Jaroslaw Wilczynski.
Gontsy (Ukraine) - Excavation 2016
25th Anniversary of the excvations in Gontsy
CONFERENCES
Workshop of the Commission no. 8 (The Upper Paleolithic of Eurasia) of the UISPP
Institute for the History of Material Culture RAS, St. Petersburg
THE SUNGIRIAN AND STRELETSKIAN IN THE CONTEXT OF THE EASTERN EUROPEAN EARLY UPPER PALEOLITHIC
February 8-9, 2016
PUBLICATIONS AND CONGRESSES LIST 1976-2016
RECENT PUBLICATIONS
UISPP - Commission VIII. Le Paléolithique supérieur d’Eurasie. Bilan 2014 P. Noiret et D. Leesch (eds). Liège, 2014, ERAUL 142
Modes de contacts et de déplacement au Paléolithique eurasiatique - M. Otte & F. Lebrun-Ricalens (coord.), MNHA-CNRA et Université de Liège . Actes du Colloque international de la commission 8 (Paléolitique supérier), de l’UISPP, 28- «31 mai 2012. Liège, 2014, ERAUL 140
World of Gravettians Hunters. Conference Krakow, June 2013, supported by the UISPP commission 8. Piotr Woytal (édit.) Quaternary International, vol. 359-360, 2015
Solutrean studies, Human adaptations to the Last Glacial Maximum in SW Europe. - Proceedings of the session « Les peuplements humains d’Europe occidentale durant le dernier maximum glaciaire » in the XVII° UISPP congress, Burgos, 2014. Laurent Straus (édit.), Journal of Anthropological Research, 71, n°4, 2015.
Landscape analysis in the European Upper Palaeolithic. Reconstruction of the economic and social activities, Proceedings of the session «Landscape analysis in the European Upper Palaeolithic. Reconstruction of the economic and social activities” in the XVII° UISPP congress, Burgos, 2014. C. Cacho and L. Iakovleva (eds.) Quaternary International, vol.412, 2016
Le Sungirien, Saint-Petersbourg 2016. Acts of the conference of the UISPP commission 8, Paléolithique Supérieur d’Eurasie. S. Vasiliev, A.Sinitsin, M.Otte, (eds.).Liège, ERAUL 147